"Audric est le fléau du démon, capitaine de la horde du Serpent. Sa capacité à manier une épée gigantesque que nul autre ne peut soulever lui vaut d'être soupçonné d'avoir passé un pacte démoniaque. Pour le compte du duc Coresh, il doit conduire ses hommes en pays ennemi, et enlever une augure légendaire capable de prédire et de modifier l'avenir.
Mais en accomplissant sa mission, ne risque-t-il pas de bouleverser l'ordre établi? Le chaos et les démons sont sur le point d'enflammer le monde..."
Editions : Bragelonne, 2016
Langue : français Pages : 760
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J'ai reçu cette trilogie très récemment et je me suis immédiatement jetée dans la lecture. Je ne connais que peu d'auteurs de fantasy francophones et Laurent Genefort m'était totalement inconnu.
La saga Hordes raconte l'histoire des Serpents, une horde de mercenaires au service des seigneurs d'une société médiévale composée d'un monde d'hommes et d'un monde de démons. Pour éviter les spoilers, je ne vous résumerai pas les tomes 2 et 3. Quant au premier, la quatrième de couverture (ci-dessus) en dit suffisamment pour que vous suiviez ma chronique...
Parlons de l'univers pour commencer. Ce qui m'a frappée dès le début de ma lecture, c'est que les personnages sont très ignorants de leur propre monde. Laurent Genefort nous présente une société bipartite avec d'une part les seigneurs, leurs armées et leurs sujets et de l'autre les hordes de mercenaires. La séparation est nette et les deux groupes ne se mêlent pas. Quant au monde des démons, personne n'en sait rien ! (A part la Prime Augure, Solenn, dont nous parlerons plus loin). Du coup, le lecteur démarre l'histoire avec plus ou moins le même niveau de connaissance que la horde des Serpents. Au début, j'ai trouvé ça déstabilisant. Et puis, environ à la moitié du premier tome, je me suis mise à adorer ce procédé narratif ! Grâce à ça, j'ai pu totalement m'identifier aux personnages et j'ai eu l'impression d'apprendre avec eux, côte à côte, les tenants réels de l'histoire.
J'aimerais vous parler aussi de deux des personnages. Premièrement, il y a Audric, le personnage principal et capitaine du Serpent. J'ai particulièrement apprécié la manière avec laquelle il appréhende sa relation avec son augure Umiade. On est très loin de l'amour romantique et fleur bleue. C'est un amour beaucoup plus complexe et qui évolue drastiquement (en raison d'un événement que je ne vous dévoilerai pas ;) ). Leur relation est aussi grandement influencée par la solidité du lien qui soude la horde du Serpent.
Ensuite, il y a Solenn la Prime Augure. Son pouvoir réside dans le fait de prédire tout l'avenir. Pour cette raison, les seigneurs se l'arrachent et sans elle, l'histoire se résumerait à une guerre somme toute assez banale. Mais parce qu'elle sait tout mais qu'elle ne dit rien de ses intentions, le suspens tient jusqu'au bout de la saga et le mystère reste entier. De plus, Laurent Genefort réussit un coup de maître en montrant toute la complexité du personnage en en disant très peu. Solenn est à la fois totalement libre et profondément asservie par la nature de son pouvoir. Il est impossible de s'identifier à son personnage. Et pourtant, d'une certaine façon, on la comprend.
Je termine cette chronique sur le seul aspect qui m'a moins plu : les batailles. Bien sûr Hordes est une saga qui relate l'histoire d'une guerre. Il y a donc nécessairement des batailles. Mais j'ai trouvé qu'il y en avait tout de même énormément. Personnellement, ça ne m'a pas empêché de dévorer l'intégralité du livre et d'apprécier ma lecture. Et il faut reconnaître que la plume de Laurent Genefort maîtrise à la perfection la description de ces scènes.
Hordes est donc une lecture passionnante. Et Laurent Genefort est une très belle découverte.
J'aimerais vous parler aussi de deux des personnages. Premièrement, il y a Audric, le personnage principal et capitaine du Serpent. J'ai particulièrement apprécié la manière avec laquelle il appréhende sa relation avec son augure Umiade. On est très loin de l'amour romantique et fleur bleue. C'est un amour beaucoup plus complexe et qui évolue drastiquement (en raison d'un événement que je ne vous dévoilerai pas ;) ). Leur relation est aussi grandement influencée par la solidité du lien qui soude la horde du Serpent.
Ensuite, il y a Solenn la Prime Augure. Son pouvoir réside dans le fait de prédire tout l'avenir. Pour cette raison, les seigneurs se l'arrachent et sans elle, l'histoire se résumerait à une guerre somme toute assez banale. Mais parce qu'elle sait tout mais qu'elle ne dit rien de ses intentions, le suspens tient jusqu'au bout de la saga et le mystère reste entier. De plus, Laurent Genefort réussit un coup de maître en montrant toute la complexité du personnage en en disant très peu. Solenn est à la fois totalement libre et profondément asservie par la nature de son pouvoir. Il est impossible de s'identifier à son personnage. Et pourtant, d'une certaine façon, on la comprend.
Je termine cette chronique sur le seul aspect qui m'a moins plu : les batailles. Bien sûr Hordes est une saga qui relate l'histoire d'une guerre. Il y a donc nécessairement des batailles. Mais j'ai trouvé qu'il y en avait tout de même énormément. Personnellement, ça ne m'a pas empêché de dévorer l'intégralité du livre et d'apprécier ma lecture. Et il faut reconnaître que la plume de Laurent Genefort maîtrise à la perfection la description de ces scènes.
Hordes est donc une lecture passionnante. Et Laurent Genefort est une très belle découverte.
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