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Dans le village de Shadbagh, Abdullah, dix ans, veille sur sa petite sÅ“ur Pari, trois ans. Entre les deux enfants, le lien est indéfectible, un amour si fort qu'il leur permet de supporter la disparition de leur mère, les absences de leur père en quête désespérée d'un travail et ces jours où la faim les tenaille. 

Mais un événement va venir distendre ce lien, un choix terrible qui modifiera à jamais le destin des deux jeunes vies, et de bien d'autres encore...

Editions : Belfond
Langue : français  Pages : 485


Il y a plusieurs années, j'ai lu Mille soleils splendides de Khaled Hosseini et j'ai été adoré ce roman. Quand j'ai vu Ainsi résonne l'écho infini des montagnes, je n'ai pas eu d'autre choix que de l'acheter et de le dévorer. Ce livre est une pépite. Un coup de ♥ absolu. 

Khaled Hosseini raconte les histoires de différents personnages afghans. On commence par l'histoire d'un petit garçon qui est séparé de sa sœur dans des circonstances troubles. Les personnages, apparemment déconnectés les uns des autres, partagent un bout de leur existence et l'auteur révèle cela progressivement en jouant avec la ligne du temps. Il y a beaucoup de flash-backs qui nous permettent de se faire une image des relations entre les personnages.

Le contexte du roman est la guerre en Afghanistan mais Hosseini n'insiste pas sur le côté "victime". Ce sont des histoires personnelles qui se trouvent avoir lieu pendant la guerre, mais la guerre n'est pas le sujet. C'est plutôt la société afghane dans sa diversité qui est dépeinte : les pauvres, les riches ; les émigrés aux USA et les survivants ; ceux qui ont de l'espoir et ceux qui profitent de la situation...  C'est très agréable parce qu'on nous a beaucoup rabâché avec cette guerre en se focalisant sur les faits d'arme mais sans s'intéresser aux Afghans-mêmes. L'image dépeinte dans ce roman me semble réaliste, même si je ne suis pas trop au courant de la culture afghane. Et j'ai beaucoup aimé la comparaison entre les Afghans restés sur place pendant la guerre et ceux qui ont émigré aux Etats-Unis. On voit bien à quel point l'Amérique a un impact énorme sur leur vision des choses, notamment de la notion de réussite.

La plume de Hosseini est bouleversante. Il fait preuve de sensibilité et de poésie pour parler de ces gens ordinaires, qui vivent leur vie tant bien que mal. Le style est dépouillé d'artifices. On ne cherche pas à justifier les événements mais à simplement les décrire, de manière humble. 

J'ai été énormément touchée par cette lecture et je la conseille à tout le monde. L'émotion est au rendez-vous. C'est un roman incontournable selon moi.
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Une nuit, Tillu la guérisseuse décide de fuir avec son fils Kerleu, tombé sous la coupe du chaman Carp, qui veut en faire son successeur. Au-delà de la toundra gelée, elle va planter sa tente dans une forêt lointaine et essayer de reconstruire leur vie. Mais Kerleu n'est pas un enfant facile. Au cours d'une vision, il a été approché par un loup à la fois effrayant et majestueux : il rêve alors de devenir le "frère du loup". La mère et le fils sont découverts par une autre tribu à la suite d'un accident de chasse dont elle est rendue responsable. Heckram, l'aîné des chasseurs, accepte cependant qu'elle soigne le blessé. Tillu n'est pas insensible au charme d'Heckram, mais celui-ci doit bientôt épouser Ella. Or, un soir qu'elle est partie puiser de l'eau, Ella ne revient pas au campement. Inquiet, Heckram part à sa recherche et la découvre blessée, défigurée. Est-ce un animal sauvage qui a attaqué Ella... ou autre chose ? 


Editions : Pocket
Langue : français  Pages : 414 et 344


Avec l'arrivée de l'automne, je prend toujours le temps de lire du Robin Hobb. Ses romans sont des bonbons pour moi. Je me sers un bon thé chaud et je me plonge dans ses univers avec délectation. Je n'avais pas encore lu sa duologie du Peuple des rennes. Je l'ai choisie pour ce début de saison et je ne regrette absolument pas. C'est un coup de ♥ !

Comme d'habitude, Robin Hobb m'a embarquée dans son univers dès les premières pages. On part pour le grand Nord cette fois-ci. Les paysages font penser au Canada. Différents peuples vivent dans ces contrées. Ils sont très différents les uns des autres mais tous ont un chaman. Et Kerleu, le fils de Tillu, semble possédé par la magie chamanique. Différent des autres enfants, le garçon est souvent stigmatisé et rejeté. Tillu fait tout ce qu'elle peut pour protéger son fils. Le peuple des rennes a un mode de vie rude mais que j'ai trouvé très beau. Ils sont en harmonie avec leur environnement. 

Quelques éléments ne m'ont pas vraiment plu. L'intrigue met un peu de temps à démarrer. C'est propre à Robin Hobb. Il faut une mise en situation pour que les différents éléments se mettent en place. Mais les descriptions du monde sont tellement vivantes que ça ne me dérange pas d'attendre.  Et le deuxième tome justifie entièrement le contexte du premier. Les personnages évoluent à vitesse grand V et c'est passionnant. Autre petit problème : Tillu est un parfois un peu agaçante de passivité. Elle a tellement peur pour elle et son fils qu'elle est paralysée. 

Ce qui m'a particulièrement plu, et qui est le cas de tous les romans de Robin Hobb (en tout cas tous ceux que j'ai lu), c'est qu'il s'agit de romans d'apprentissage. Et dans Le Peuple des rennes, c'est un apprentissage pour l'enfant mais aussi pour la mère. Kerleu doit apprendre à s'intégrer malgré ses différences et à maîtriser et comprendre sa magie. Tillu, quant à elle, doit réapprendre à faire confiance et à se laisser aimer. On découvre une fragilité en elle qui est touchante. 

Ce diptyque est plein de poésie et de sensibilité. Il ne s'agit pas d'une aventure épique comme c'est le cas d'Assassin Royal. Robin Hobb écrit sur la quête d'identité et sur la solitude. Et c'est merveilleux. N'attendez pas pour vous plonger dedans. 


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Rangez vos pantalons en velours côtelé, vos ronds de cuire, votre pipe, vos vieux livres et tout autre cliché sur les historiens : depuis l'invention du transmetteur temporel, étudier le passé n'a plus rien d'une discipline poussiéreuse. Cette machine révolutionnaire permet aux professeurs de l'université d'Oxford de se rendre au cœur même des événements qu'ils auscultent. Kirvin Engle sait tout ce qu'il faut savoir sur le Moyen-Age : langue, habitudes, vêtements... Pas un détail ne doit lui échapper, au risque de trahir sa véritable identité. Elle a tout prévu. Tout, sauf de débarquer au plus fort de la pire épidémie de peste que le monde ait jamais connue.

Editions : J'ai Lu
Langue : français  Pages : 702


Le Grand Livre est un roman de science-fiction qui raconte une histoire pas si improbable que cela. Les universités ont à leur disposition une machine permettant de remonter le temps. Les historiens peuvent donc voyager vers les époques qui les intéressent. Cet outil de recherche semble idéal. Kirvin veut se rendre au Moyen-Âge, coûte que coûte. Elle prend toutes les précautions nécessaires : elle reçoit des vaccins, elle se fabrique des vêtements d'époque, apprend les langues dont elle aura besoin... Mais rien n'aurait pu la préparer à ce qu'elle va vivre. En raison d'une erreur technique, elle se retrouve en pleine épidémie de peste. Et personne ne peut la ramener parce que la seule personne avec les connaissances techniques nécessaires est tombé malade, initiant ainsi une autre épidémie, à Oxford, dans le présent. 

Le roman questionne notre relation au temps et on se demande jusqu'où va la science. L'auteur montre les limites du voyage dans le temps : il y a toujours un certain décalage, allant parfois jusqu'à plusieurs jours. Et les erreurs peuvent être dramatiques, comme dans le cas de Kirvin. Les historiens doivent aussi faire très attention à ce qu'ils disent lorsqu'ils sont dans une autre époque pour éviter les anachronismes. Imaginez seulement qu'en arrivant en pleine épidémie de peste, Kirvin explique à la population comment guérir ? Vous imaginez les conséquences sur le futur ?

J'aime beaucoup aussi la manière dont deux épidémies sont mises en parallèle. On se rend compte que malgré les siècles d'écart, certains problèmes ne changent pas. La médecine a beau évoluer, la mort des proches reste toute aussi douloureuse. Et la science est impuissante tant que le virus n'est pas identifié. Sans parler de la contagion qui est difficilement évitable.

Il y a quand-même quelques points négatifs. Cela me paraît peu probable qu'une seule personne se soucie du fait que Kirvin est coincée au Moyen-Age. Un voyage dans le temps ne peut pas être banalisé au point que seulement quelques personnes savent comment le faire. Quant à l'écriture, je n'ai pas vraiment réussi à me plonger dedans. J'ai eu de la peine à m'identifier aux personnages. C'est peut-être dû aux constants allés et retours entre le Moyen-Age et le présent.

Par contre, j'ai beaucoup aimé le parallèle entre les deux époques. Comme la zone géographique ne change pas, les cloches des églises fonctionnent comme fil rouge. Les mêmes cloches sonnent au Moyen-Age et au présent.

Ce roman fait réfléchir. Ce sont des thèmes qui pourraient devenir actuels un jour. J'adore tout ce qui a trait à la manipulation du temps. C'est passionnant ! Et il y a aussi la question de la fatalité. On sait que la peste a décimé un tiers de la population européenne. Les personnes que rencontre Kirvin vont donc probablement mourir. La jeune femme en est consciente et elle réfléchit beaucoup à l'attitude qu'elle doit adopter. C'est aussi un roman avec du suspens. On ne sait pas comment va évoluer l'épidémie du présent. Qui va mourir ? Qui va survivre ?

En bref, je ne lis pas beaucoup de romans de science-fiction mais celui-ci je le recommande. 
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Vallée de l'Asse, Provence. Eté 1965. Il vit dans une station-service avec ses vieux parents. Les voitures qui passent sont rares. Shell ne va plus à l'école. Il est différent.
Un jour, il décide de partir. Pour aller à la guerre et prouver qu'il est un homme. Mais sur le plateau qui surplombe la vallée, nulle guerre ne sévit. Seuls se déploient le silence et les odeurs du maquis. Et une fille, comme un souffle, qui apparaît devant lui. Avec elle, tout s'invente et l'impossible devient vrai. Il lui obéit comme on se jette du haut d'une falaise. Par amour. Par jeu. Et désir d'absolu.

Editions : L'Iconoclaste
Langue : français   Pages : 222



Voilà  un roman tout à fait particulier. Ma Reine dépeint une société très dure. Des parents qui n'acceptent pas vraiment le handicap de leur enfant, une fillette qui cache son désespoir sous une avalanche de caprices, un berger alcoolique hors de la réalité et un garçon livré à lui-même. Sous une écriture de conte initiatique se cache un monde difficile pour un enfant différent des autres. 

Je rejoins l'avis général en disant que le style de Jean-Baptiste Andrea m'a touché par sa poésie. C'est simple, limpide. Pas un mot de trop. Le personnage de Shell m'a pétrit le cÅ“ur avec son envie de liberté, son désir d'être aimé pour ce qu'il est, sans devoir rentrer dans une case. Sa naïveté fait sourire, pas parce qu'il est différent mais parce que ce n'est qu'un enfant qui veut croire en ses rêves, envers et contre tout. L'auteur réussit particulièrement bien à nous faire ressentir la difficulté qu'a le garçon à exprimer ses sentiments. Il est piégé par sa propre incapacité à exprimer ses émotions. Il y a un réel décalage entre les pensées et les actions dans ce roman. 

L'écriture de Jean-Baptiste Andrea fait vivre ce garçon avec justesse. En revanche, il y a presque trop de non-dits. On nous dépeint un monde cynique mais sans explorer réellement les personnages. J'aurais aimé mieux comprendre Viviane, ses blessures et son histoire. Il est réducteur de la considérer comme une enfant capricieuse. Il semble que son caractère soit plus complexe que cela. Mais malheureusement l'auteur n'en parle pas. Il est vrai que l'histoire de Viviane n'a pas grand chose à voir avec le voyage initiatique de Shell, et n'a donc pas d'importance pour l'intrigue principale, mais j'aurais aimé en savoir plus. Il en va de même pour le personnage du berger.

Toutefois, j'ai lu ce roman à une vitesse éclair. Deux petites heures d'une soirée tranquille ont suffi. Et c'est un moment de poésie que je recommande. Il faut le voir, selon le magazine Lire, comme "un petit livre puissant et magnétique, onirique et poétique à souhait."
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Barcelone, été 2003 : quatre femmes sont assassinées, leurs corps, mutilés. Neuf lettres d'un alphabet cryptique ont été gravées dans leur chair, et leur langue a été coupée. La dernière victime est la célèbre comédienne Natalia Hernández. Le soir du meurtre, une caméra de surveillance la filme inanimée dans les bras d'un homme retrouvé noyé quelques jours plus tard. 
Barcelone, hiver 2014 : Anna Verci, jeune chercheuse américaine en histoire médiévale, accepte d'aider l'inspecteur Fabregat, désormais à la retraite, qui n'a jamais perdu l'espoir de résoudre l'affaire Hernández. Ensemble, ils reprennent l'enquête. Les recherches d'Anna mettent bientôt au jour une connexion entre les meurtres et un texte remontant à l'époque du Christ, écrit dans une langue inconnue : Les Pages du Serpent. 


Edition : Le Livre de Poche 
Langue : français     Pages : 567


Le dernier roman que j'ai lu est très spécial. L'auteure, Jessica Cornwell, est la petite fille de John Le Carré pour ceux qui le connaissent. J'avoue que par assimilation, je m'attendais à une histoire s'approchant du style de son grand-père. Mais c'est très différent. Aujourd'hui, je vous embarque donc dans l'univers d'un thriller mystique. 
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Camille, trente-huit ans et quart, a tout, semble-t-il, pour être heureuse. Alors pourquoi a-t-elle l'impression que le bonheur lui a glissé entre les doigts ? Tout ce qu'elle veut, c'est retrouver le chemin de la joie et de l'épanouissement. Quand Claude, routinologue, lui propose un accompagnement original pour l'y aider, elle n'hésite pas longtemps : elle fonce. A travers des expériences étonnantes, créatives et riches de sens, elle va, pas à pas, transformer sa vie et repartir à la conquête de ses rêves...

Editions : Eyrolles
Langue : français   Pages : 218


Lorsque j'ai lu Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une, j'avais un petit coup de mou, comme on en a tous. Je n'étais plus très motivée à avancer mon mémoire, trop fatiguée par mes jobs et un petit peu déprimée. J'ai commencé le livre sans grande conviction, pour ne pas rien faire et parce qu'il était dans ma bibliothèque. Au final, j'ai bien accroché. 

Attention ! Si vous imaginez lire un roman, vous allez vite déchanter. Le livre est défini comme étant un roman parce que c'est de la fiction. Mais son but réel est le développement personnel. Honnêtement, pour un roman, ce n'est pas très bon. C'est médiocrement écrit et l'intrigue n'est vraiment pas palpitante. Et puis les dialogues sont surfaits. 

Mais si vous prenez le parti de lire l'ouvrage de Raphaëlle Giordano comme un feel good book, alors là vous allez apprécier. Le personnage principal, Camille, est une femme à laquelle il est très facile de s'identifier. Objectivement, elle n'a pas vraiment de raisons de se plaindre de sa vie et elle a tout pour être heureuse. Rien ne va vraiment mal dans sa vie. Elle a un emploi, un mari, un enfant et un logement. Elle n'a pas dû faire face à un terrible drame et rien ne la menace dans un avenir proche. Toutefois, elle ressent un profond mal-être qu'elle peine à exprimer et surtout à justifier. Sa rencontre fortuite avec Claude va changer sa vie. Ce dernier se présente comme un routinologue et il lui fait faire plusieurs exercices qui visent à améliorer son quotidien. Les exercices sont décrits avec précision et sont facilement adaptable au lecteur. 

L'auteure, Raphaëlle Giordano, est coach en créativité et développement personnel. On peut supposer qu'elle met à profit son expérience. Les conseils distillés dans son livre sont judicieux et pas nécessairement évidents. J'ai beaucoup aimé le fait, qu'en plus de faire changer la vie de Camille, les conseils de Claude s'attachent également à aider ses proches à appréhender ce changement. La réaction des proches à un changement de mentalité est rarement abordé dans les livres de développement personnel et c'est quelque chose que je regrette. 

Quoiqu'il en soit, ce roman est un véritable coup de boost à la motivation. On en ressort avec une pêche d'enfer et l'envie de tout faire pour atteindre ses rêves.
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Dévoreuse inconditionnelle de livres depuis toute petite, je me décide enfin, à 25 ans, à partager ma passion avec le monde!


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