La guerre des loups (La Moïra tome 2) - Henri Lœvenbruck
La destinée d'Aléa se complique. L'île entière semble dépendre de ses actes. Et tous sur l'île veulent mettre la main sur la jeune fille : Maolmòrdha, le conseil des druides, le Grand-Druide Finghin, le comte Feren Al'Roeg... Même Imala, la louve blanche, à la tête d'une meute grandissante, semble suivre Aléa.
Aléa, la Fille de la Terre. Aléa, qui a accepté son destin de Samildanach. Aléa, entre les mains de qui résident l'avenir et les souffrances de milliers de vies humaines et animales. Car la guerre est proche et gronde...
Editions : J'ai Lu, 2005
Langue : français Pages : 409
Cette chronique présente le deuxième tome de la saga La Moïra. Pour voir l'article sur le premier tome, cliquez ici.
Pour tout vous dire, ce tome m'a moins transportée que le précédent. Aléa poursuit ses aventures à travers Gaelia. Son but est de rejoindre Mont Tombe pour y découvrir les livres que l'université possède. Sur le trajet, elle devra affronter de nombreux dangers avec l'aide de ses amis. Malgré une intrigue apparemment intéressante, l'auteur n'a pas réussi à me convaincre. Je me suis ennuyée. Il y a plusieurs raisons à cela.
Premièrement, il n'y a aucun développement dans les rapports entre les personnages. Par exemple, j'aurais voulu voir évoluer la relation entre la barde Faith et le Magistel Galiad ; dans le premier tome, on devine qu'une histoire d'amour pourrait naître entre eux. Dans le deuxième tome pourtant, les deux personnages ne se rencontrent qu'une seule fois et rien ne change entre eux. Leur amour n'existe pas.
La relation entre Erwan et Aléa ne se développe pas non plus. Dans La louve et l'enfant, ils s'avouent leur amour mutuel. Dans la guerre des loups, rien ne se passe. Chacun fait son chemin de son côté sans avoir l'air de penser à l'autre.
La deuxième raison qui m'a fait m'ennuyer est le personnage égoïste et malveillant Samael. La menace qu'il incarne plane au-dessus des druides durant tout le livre. Elle est ensuite éliminée en un temps record et sans conséquence sur le fil de l'histoire. En fait, Samael n'a été qu'une vague menace, jamais un réel danger. Il n'apporte rien de palpitant à l'intrigue.
Finalement, le deuxième tome de la saga est un livre de transition. Les personnages font leur bonhomme de chemin mais l'intrigue progresse très peu ; Aléa n'obtient pas les réponses qu'elle cherche. La guerre que l'on sent gronder depuis le début de La louve et l'enfant n'éclate qu'à la fin de La guerre des loups et le personnage le plus vil et dangereux - Maolmòrdha - n'entre en scène qu'en dernière partie de ce volume.
Quand j'étais petite et que j'ai découvert la saga de La Moïra, j'avais été totalement transportée par l'histoire. J'avais dévoré l'intégralité des trois livres. Je n'entendais pas ce que mes parents me disaient tellement j'étais profondément immergée dans le monde de Gaelia. Aujourd'hui, j'ai grandi. Les faiblesses de ces livres m'apparaissent. La guerre des loups ne m'a pas semblé aussi trépidante que je l'espérais. L'univers me plaît toujours, mais malheureusement, l'histoire ne me convainc pas. Les personnages ne sont pas suffisamment développés pour que je puisse m'identifier...
Je lirai le dernier tome, bien sûr. Je n'aime pas laisser une saga inachevée. En plus, c'est un livre qui fait partie de ma PAL pour le challenge "Si j'étais un livre... #2". Je pense, en revanche, que cela attendra un peu. Le temps que je retrouve l'envie de poursuivre ma lecture des aventures d'Aléa et ses amis.
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